La Bretagne compte près de cinquante phares soit plus du tiers de tout le littoral français. Ils marquent le territoire comme des flèches tendues vers le ciel, chacun ayant sa propre allure et son propre signal.
Aujourd’hui leurs signaux sont télécommandés à distance depuis le continent. Mais naguère de courageux et solitaires gardiens en assuraient l’entretien et l’usage quotidien.
Le littoral du nord-ouest du Finistère,...
La Bretagne compte près de cinquante phares soit plus du tiers de tout le littoral français. Ils marquent le territoire comme des flèches tendues vers le ciel, chacun ayant sa propre allure et son propre signal.
Aujourd’hui leurs signaux sont télécommandés à distance depuis le continent. Mais naguère de courageux et solitaires gardiens en assuraient l’entretien et l’usage quotidien.
Le littoral du nord-ouest du Finistère, particulièrement exposée aux tempêtes venus du large, a été pourvu en phares tout le long de la côte ; c’est ainsi que le sentier côtier, a été tout naturellement dénommé « chemin des phares ».
En suivant cet itinéraire, vous pourrez notamment admirer le phare du Four, un phare de mer connu pour ses prises de vue en pleine tempête, le phare de Trézien qui délimite l’océan Atlantique de la Manche, le phare de Kermorvan, le phare à terre le plus occidental de France ou encore le phare de la Pointe St Mathieu construit dans les ruines d’une ancienne abbaye et ancien symbole de l’émission Thalassa.
Au large, l’île d’Ouessant ne compte pas moins de 5 phares afin que les cargos contournent cette île sans dommage, le plus connu est celui de Créac’h, le plus puissant d’Europe et le plus reconnaissable de tous avec ses bandes noires et blanches.
Cette côte sauvage de toute beauté est particulièrement tonifiante pour le corps recevant les embruns du large chargés d’iode.
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